Dans les années cinquante Nicolas Bouvier passa plusieurs mois au Japon, quelques Vingt années plus tard il entreprit la traduction du journal de voyage Oku no hosomichi de Matsuo Bashô.
ll n’est pas étonnant que le poète voyageur soit traduit par un des maîtres du récit de voyage. Leur marche n’est certes pas la même mais l’un comme l’autre ont l’oeil et l’esprit bien ouvert pendant leur vagabondage. Un périple de cinq mois et quelques 2000 km sans carte aucune,
Bashô est déjà un poète reconnu quand il prend Le chemin étroit vers les contrées du nord, il a envie de…